De la Préhistoire : Ère quaternaire en passant par l’Antiquité, le Moyen-Âge et la Renaissance, tout ce mets en place pour le début de l’époque de la Nouvelle-France.
Il y a 8000 ans, les glaces se sont retirées vers le nord et le climat s’est suffisamment réchauffé pour permettre aux premiers Amérindiens de venir s’établir sur l’actuel territoire du Québec. Leurs descendants formeront les tribus amérindiennes telles que les Montagnais, les Hurons et les Algonquins.
Source : https://www.republiquelibre.org/cousture/IND.HTM
En 1492, un marin au service de la reine d’Espagne quitte l’Europe et navigue vers l’ouest à travers l’océan Atlantique. Lorsqu’il arrive à terre, Christophe Colomb se croit en Asie alors qu’il s’agit en fait un nouveau continent qu’on baptisera plus tard : l’Amérique. Cet événement et les explorations subséquentes d’Amerigo Vespucci en Amérique du Nord ouvrent la porte aux autres puissances européennes qui désirent elles aussi posséder une part de ce « Nouveau Monde ».
Source : https://www.republiquelibre.org/cousture/AVANT.HTM
1505 à 1615 – Les autochtones vers la France
Voir la vidéo – Source : L’histoire le dira par Laurent Turcot, Professeur à l’Université du Québec à Trois-Rivières, titulaire de la chaire de recherche du Canada en histoire des loisirs et des divertissements1626 -1629 – Origine du nom Sainte-Foy
L’origine de ce toponyme est incertaine. Il pourrait s’expliquer par diverses circonstances survenues entre 1626 et 1669. Il serait attribuable à un adolescent huron baptisé en France en 1626 ou en 1627 du nom de Louys de Saincte-Foy, ou encore, à Pierre de Puiseaux, seigneur de Sainte-Foy vers 1637. Une chose est sûre, depuis 1678 le nom de Sainte-Foy est utilisé couramment et les documents militaires de la guerre de 1759-1760 mentionnent exclusivement ce nom. Source : L’Encyclopédie canadienne1627 – Fondation de la Compagnie de la Nouvelle-France
Un regroupement de marchands qui a pour but l’exploitation des fourrures et pour mandat la colonisation de la colonie. Le régime seigneurial est instauré.1637 & 1638 – Les Jésuites fondent la mission Notre-Dame-de-Foy
Ils s’établissent à l’Anse Saint-Joseph de Sillery et contruisent une résidence dont une portion sert de première chapelle.1644 – Édification d’une chapelle de pierre dédiée à Saint-Michel dans l’Anse Saint-Joseph
1651 – La seigneurie de Sillery est constituée
Elle comprend en gros les futurs territoires de Sillery et de Sainte-Foy.1657 – Un incendie détruit la chapelle
« C’estoit la première de tout le pays érigée pour les nouveaux Chrestiens. (…) C’estoit l’azile et le refuge des François voisins, qui déplorent cet incendie autant que nos bons Néophytes. » (Relation 1657). La chapelle est reconstruite vers 1660 – 1661.1665 – Le Régiment Carignan-Salières
Voir la vidéo – Source : L’histoire le dira par Laurent Turcot, Professeur à l’Université du Québec à Trois-Rivières, titulaire de la chaire de recherche du Canada en histoire des loisirs et des divertissements1668 – 1669 Arrivée d’un contingent de Hurons à la Côte Saint-Michel
Construction d’une chapelle d’écorce à l’usage des Amérindiens et des habitants français. On y installe une statuette de la Vierge envoyée par les Jésuites de Dinant, en Belgique. L’année suivante, on remplace l’édifice par une chapelle charpentée qu’on désignera communément comme l’Église Notre-Dame-de-Foy et qui deviendra le site d’un important pèlerinage régional. Après le départ définitif des Hurons pour Lorette, vers 1674. le temple sert uniquement aux colons blancs de Sainte-Foy.1678 – Une première paroisse, appelée Notre-Dame-de-Foy
Érigée par Monseigneur de Laval. Elle comprend « Sainte-Foy, Goderville (Gaudarville), Saint-Michel, la route Saint-Ignace et Lorette ». Cette énumération indique que le nom de Sainte-Foy était déjà en usage pour désigner une partie de la seigneurie. Cette paroisse n’avait cependant pas de curé résident, et son territoire était trop vaste.1682 – « La paroisse de Notre-Dame-de-Foy (…) a une chapelle de bois fort vieille qu’il faudrait changer de lieu lorsqu’on en fera une autre ».
« L’église est incendiée entre le 18 septembre et le 6 novembre 1898. C’est le 18 septembre 1698 qu’il y a érection canonique de la paroisse et l’on sait, par un document du 23 mai 1698, qu’il existe un « marché » d’une église « dite de Sainte-Foy ». Un acte de janvier 1699 parle de l’Église et presbytère qu’on prétend faire bâtir ».1698 – Création de la paroisse de Sainte-Foy
Monseigneur de Saint-Vallier, évêque de Québec, va séparer en deux le territoire pour créer une paroisse à Lorette et une autre à Sainte-Foy. « Pendant deux siècles, Sainte-Foy partage avec Québec tout le plateau s’étendant depuis le Cap-Rouge jusqu’au Cap-Diamant. Mais en 1850, le village du Cap-Rouge, reconnu « municipalité scolaire » par le gouverneur général, J.-B. Meilleur, doit fixer ses limites… Quant à Sillery, il se détache civilement de Sainte-Foy en 1856, pour devenir la municipalité de Saint-Colomb de Sillery. L’histoire humaine de Sainte-Foy se calcule en termes de millénaires. » Source : Société d’Histoire de Sainte-Foy – Texte de : André Bergeron6 Novembre 1698, 26 mars 1699, 18 octobre 1707 et le 21 novembre 1707
Transactions entre les membres de la Famille Pinguet et, successivement, l’évêque et la fabrique touchant un terrain de trois arpents (aujourd’hui à l’angle Sud-Est formé par la rencontre de la Route de l’Église et du Chemin Sainte-Foy. « Pour sur lesd trois arpents de terre estreConstruit et bastyLeglize (…) La maison presbitérale (…) et (…) le Cimettiere. » 1707 – Le terrain aliéné par les Pinguet au profit de al fabrique contient le presbytère, mais il n’y aurait pas encore, de temple paroissial distinct.24 février 1699 – Charles-Amador Martin, premier curé, est mis en possession de sa cure dans l’église paroissiale.
Après l’incendie de 1698, il est évident que Sainte-Foy dispose d’un lieu de culte; on ne peut déterminer où il se trouve, selon l’état actuel de nos connaissances (1982). Il se peut que la chapelle Saint-Michel de l’Anse Saint-Joseph ait servi d’église paroissiale, rôle qu’aurait pu tenir aussi le presbytère construit avant 1707, ou un autre bâtiment. La période au cours de laquelle on aurait édifié un temple paroissial sur le terrain acquis des Pinguet s’étend entre deux dates extrêmes: 1709, alors que se terminent les transactions entre les Pinguet et la fabrique, et 1719.1714 – On enregistre deux sépultures dans l’église (sans autre précision).
1719 – L’église de Sainte-Foy possède de la pierre de taille de couleur blanche.
1721 – Sépulture dans « La nouvelle église » dont on affirme que les habitants l’ont « bâtie par leur travail et leurs deniers ».
Vers 1722
On installe les bancs de l’ancienne église dans la nouvelle (sans autre précision).3 mars 1722 – Les limites de la paroisse
Les limites de la paroisse sont pour la première fois définies légalement par l’arrêt du Conseil du roi du , comme pour toutes les paroisses de la Nouvelle-France.1735 – Inauguration du Chemin du Roy sur la rive nord du Saint-Laurent
Une grande route de 250 kilomètres qui réunit Montréal et Québec. La construction de cette route a pris quatre ans et a requis l’érection de 13 ponts. Désormais, on peut voyager d’une ville à l’autre en quatre jours !13 septembre 1759 – La petite bataille des Plaines d’Abraham
Sous les règnes de Louis XV, George II et George III, Français et Anglais s’affrontent durant la guerre de Sept Ans.
Un conflit qui va durer de 1756 à 1763, sa particularité étant que son théâtre d’opérations se déroule sur tous les continents. Notamment en Amérique du Nord où les Anglais s’emparent de la ville de Québec suite à la bataille des plaines d’Abraham et à la mort de Montcalm, le 13 septembre 1759. Est-ce la fin de la Nouvelle-France ?
Cette bataille n’aura durée que 15 minutes au cours de laquelle Montcalm et Wolfe ont été mortellement atteints.
28 avril 1760 – La bataille de Sainte-Foy
En apprenant la mort de Montcalm lors de la chute de Québec en septembre 1759, Lévis prend le commandement des troupes françaises. Dans une tentative de reprendre Québec en avril-mai 1760, les forces françaises de François Gaston de Lévis battent les forces anglaises de James Murray au cours de la Bataille de Sainte-Foy. La bataille de Sainte-Foy a été très violente et s’est soldée par la victoire française des troupes du Chevalier de Lévis sur l’armée britannique de James Murray. On l’a nommée ainsi parce qu’elle s’est déroulée sur le chemin conduisant à Sainte-Foy, mais cette bataille a eu lieu aux environs du parc des Braves. Mais, faute d’une artillerie suffisante les Français ne peuvent assurer un siège efficace. «Un seul vaisseau de ligne, s’écrie Jean-Nicholas Desandrouins, et la place était à nous». Lorsque la frégate Lowestoft du capitaine Joseph Deane se pointe avant l’escadre française, suivie de deux autres frégates pour renforcer les forces d’occupation, les troupes françaises se voient forcées de se replier sur Montréal. L’effort des Français aura été vain. Source : Commission des champs de bataille nationaux28 avril 1760 – Victoire du chevalier de Lévis à Sainte-Foy
Un militaire languedocien répondant au nom de François Gaston de Lévis poursuit le combat.
Ce dernier, en prenant le commandement des opérations à Montréal, décide de reprendre Québec aux Anglais.
Des Anglais qui, dirigés par un certain James Murray, sont en bien mauvaise posture. En effet, retranchés dans Québec, ils sont littéralement harcelés par de petites unités de Français et d’Amérindiens, ces derniers étant parvenus à les priver de ravitaillements extérieurs. A cela s’ajoute un froid hivernal particulièrement rude ainsi que l’apparition de cas de scorbut au sein des troupes britanniques.
C’est dans ce contexte bien particulier que le chevalier de Lévis donne l’ordre d’attaquer au printemps la garnison de Québec. Avec son armée hétéroclite mais réorganisée en profondeur, il entend bien ne pas réitérer les erreurs de la défaite des plaines d’Abraham. C’est dans cette optique qu’il a décidé d’intégrer au sein de ses effectifs non seulement des miliciens Canadiens, mais également des Amérindiens.
En ce matin du 27 avril 1760, son avant-garde s’établit, donc, sur la route de Sainte-Foy, au coin de la route de La Suète.
Là, les Français apprennent que le commandant adverse, le dénommé James Murray, averti de l’approche ennemie, a décidé d’expulser de Québec femmes, enfants, vieillards, les livrant à une mort certaine.
Mais ce n’est pas tout, après avoir fait sauter l’église de Sainte-Foy « l’Église brûlera depuis une heure de l’après-midi jusqu’à cinq heures », il décide, avec ses troupes, de se porter au devant des Français, non sans avoir, au préalable, laissé des troupes dans la ville pour en assurer la défense. La bataille s’engage, donc, et les combats sont rudes mais épaulés par les miliciens Canadiens et leurs alliés Amérindiens, les forces Françaises font des ravages parmi les rangs adverses.
Le chevalier de Lévis, témoin de la débandade de l’adversaire, pousse son avantage, achevant la totale déroute des Anglais qui, néanmoins, parviennent à trouver refuge dans la ville de Québec. Cependant, afin de concrétiser cette belle victoire, le chevalier de Lévis compte sur l’arrivée de renforts en provenance de France afin de chasser enfin les Anglais de Québec.
Le 9 mai 1760
Les Français perdent tout espoir de vaincre leurs ennemis, lorsqu’ils comprennent que les renforts, tant espérés, n’arriveront jamais… Face à l’arrivée massive de renforts Britannique, les forces Françaises sont obligées de plier bagage.
1762 – 1774 – Période de reconstruction de l’église
Au cours de laquelle on rétablît la structure charpentée et le décor menuisé.
18 septembre 1798 – L’église et les paroissiens célèbrent le centenaire de la paroisse
1845 – La municipalité de Sainte-Foy
Constitution des municipalités de la paroisse de Sainte-Foy et de la paroisse de L’Ancienne-Lorette.