Il était une fois … le Château Bonne Entente
Histoire, projets et mérites

Au début des années 1920, Paul Bédard entreprend de construire une petite maison blanche sur une terre de 120 acres. Après son décès tragique, le domaine est racheté par le docteur Jack Shea, un noble sir excentrique qui dresse un cimetière derrière la maison, à la mémoire de ses nombreux chats.
Le colonel Charles Hugh Le Pailleur Jones (1876-1948), promu au rang de colonel en 1917 alors qu’il servait son pays au sein de la Canadian Expeditionary Force lors de la Première Guerre mondial, modifie complètement l’allure du domaine. Ce magnat de l’industrie papetière canadienne évolua à titre de président de la Mersey Paper & Compagny et de la Price Brothers & Compagny. En 1946, il fait tout raser et construit une spacieuse résidence avec plusieurs dépendances, baptisé « Ferme de la Bonne Entente ». À l’époque, le ruisseau à la Scie dans la concession Saint-Michel, coulait tout près de la demeure, c’est de cette source que sera aménagé l’étang qui avait été créé par l’aménagement d’un barrage jeté sur le ruisseau à l’avant de l’établissement. Le nom « Bonne Entente » a son origine dans l’habitude que le colonel avait de saluer amicalement les francophones qu’il rencontrait.
En 1948, le fils du colonel, J. H. Mowbray Jones, débute sa nouvelle vocation d’aubergiste alors que le domaine Bonne Entente n’a alors que huit chambres et deux salles à manger. Peu de temps avant, le domaine failli passer aux mains d’une congrégation religieuse, mais la vente fut refusée en raison d’une règlement passé par la ville de Sainte-Foy. En 1949, M. Bastien est le premier directeur de l’hôtel. En 1951, M. Marcel Roberge est promu au poste de directeur, travail qu’il occupe durant plus de vingt ans. En 1953 le domaine s’agrandit, une aile du côté Est du manoir ainsi que quelques unités de motel à l’arrière sont construites. Au cours des années 1960, l’auberge devient le Château Bonne Entente. En 1973, M Anthony Fleming est nommé directeur général. En 1978, M. Michel Bélanger succède à M. Fleming.
En 1986, Hervé Pomerleau acquiert le Château Bonne Entente. Plusieurs agrandissements des infrastructures sont réalisés par le groupe Pomerleau afin d’offrir à la clientèle corporative l’espace et les commodités nécessaires à la tenue de congrès ou de réunions d’affaires.
De 1987 à 1990, l’appellation « L’Autre Château » est mise en marché. Les salles et les suites du Château sont aux noms de personnalités sportives et culturelles vivantes. M. Jean Langlois devient le cinquième directeur suivi de M. Antonio Soares comme sixième directeur.
M. Alain April, 4e génération d’hôtelier, fil de réputé hôtelier du Bas-St-Laurent, est rentré à l’emploi du Château Bonne Entente en 1991 et en a pris la direction générale en 1994.
De 1996 à 1998, de nombreux travaux de réfections ont lieu, notamment quelques 46 chambres, la salle de bal ainsi que le restaurant Le Pailleur qui sont décorés à nouveau.
En 1999-2000, des travaux d’agrandissement débutent, soulignant la vocation « affaire » des lieux. Une nouvelle aile comprenant 32 chambres est construite en plus d’une nouvelle salle de banquet. La réception ainsi que le secteur cuisine sont réaménagée afin d’optimiser le service à la clientèle et centre de santé Amérispa a triplé de superficie pour offrir aux clients le summum de la détente grâce à une gamme de soin des plus sophistiqués. M. Marcel Dutil se joint à l’équipe de partenaires.
L’année 2001 est marquée par la réfection complète de 12 chambres de la section des arts, du Salon du Colonel, ainsi que du « Fun Club », une aire de jeux pour les enfants de 0 à 16 ans disponible sur réservation.
En 2002 la cour extérieure a été réaménagée, pour faire place à une nouvelle piscine, un spa extérieur, de somptueux jardin et le restaurant le Napa Grill●Spa●Terrasse comptant une centaine de places. Au cœur d’un environnement de verdure paradisiaque, d’un mobilier en tek, d’une brigade de chefs cuisiniers oeuvrant autour du grill, des lampes chauffantes, d’une musique lascive, le Napa fait voyager les sens jusqu’à cette divine vallée viticole de l’Amérique aux accents californiens. Le Château Bonne Entente fait son entrée dans le guide des meilleurs hôtels dans le monde, Resort and Great Hotels et il est classé 6e au Canada par les lecteurs du North American Inns (dans la catégorie des hôtels de villégiature préférés).
En 2003, le restaurant le Pailleur cède la place au Monte Cristo Resto-Lounge, premier resto d’ambiance urbaine à Québec avec ses boiseries, ses murs de pierres rustiques, son ambiance feutré, son cellier et son lounge aux tendances New-Yorkaise. Sans compter sa cave à vin de vieillissement au sous-sol. De plus, les suites sont complètement réaménagées. Le Château Bonne Entente s’est mérité la distinction 4 diamants décernée par le CAA-AAA, une des reconnaissance les plus prestigieuse de l’industrie de la restauration, autant pour la qualité du produit global que la qualité de sa restauration. Le Monte Cristo Resto-Lounge a obtenu la note 3 étoiles (excellent) par le guide Debeur, une référence en matière de restaurants dans la province de Québec. En août, le Château se voit décerner la 5e étoile après 10 M $ investit en 5 ans. Il est le 2e établissement à Québec et le 20e au Québec à mériter cette classification, la plus haute accordée dans l’industrie hôtelière. L’étoile, symbole international de la classification pour les établissements hôteliers est maintenant obligatoire. L’hôtel s’est vu décerner le titre « 2003 Bedroom of the year » par le North American Inns.
En 2004, pour une troisième année consécutive le Château Bonne Entente a été désignée « Connoisseur’s Choice » par le guide Resorts & Great Hotels.
Dès le 29 mars 2005, des travaux de 6,5M $ permettent l’agrandissement de la réception, la création d’un environnement unique autour du lac: un sentier pédestre, une cascade d’eau agrémentée d’un jardin ainsi que la restauration de la façade et la construction de 28 nouvelles suites exécutives. En mai, le Château propose à sa clientèle un tout nouveau concept, le « babaymoon », un voyage romantique que les futurs parents s’offrent avant la venue de leur enfant, forfait unique. En juin, la chef Marie-Chantal Lepage, se joint à la brigade chevronnée à titre de chef exécutif. En août, Monte Cristo figurera dans le guide « Wine Spectator », la référence des vins dans le monde, grâce à l’ « Award of Excellence » qu’il a reçu pour sa carte des vins. Plus tôt dans l’année, il s’était mérité le lauréat régional car d’or lors du concours des meilleures cartes des vins des restaurateurs du Québec. L’hôtel est un actionnaire du nouveau parcours de golf La Tempête situé à Ste-Hélène de Brakeyville où il a obtenu la concession alimentaire, soit le Monte Cristo signé Golf. Ce contrat concède l’exclusivité du premier parcours 18 trous de calibre international à Québec, avec une longueur de 700 verges, 70 fosses de sable et un gazon semé en « bentgrass » aux clients du Château.
Le Château Bonne Entente a été témoin et l’organisateur de nombreux événements au cours des 50 dernières années.
- Formation du Parti Québécois
- Mariage de M. Jean Béliveau, Patrick Roy, etc.
- Résidence officielle du Gouverneur Général, Guy Lafleur, Céline Dion, Michel Jasmin, etc.
Les diverses phases de rénovation ont respecté et perpétué le style architectural de la bâtisse datant du milieu du XXe siècle sans toutefois discorder avec l’émergence du style urbain, certaines pièces du mobilier d’origine sont d’ailleurs harmonisées au décor actuel.
Aujourd’hui, le Château Bonne Entente incarne l’archétype de l’hôtel de villégiature urbain haut de gamme à tendance internationale au cœur de Sainte-Foy, à 15 minutes de l’aéroport, de près de 650 boutiques et du Vieux-Québec, avec ses 165 chambres et suites, ses 25 salles de réunion pouvant accommoder jusqu’à 500 personnes.
La gastronomie, le Spa et le Golf en plein centre-ville: une expérience complètement exquise.
Citations de journalistes :
« Le Château Bonne Entente est devenu un véritable Resort du style californien où ne manque que les palmiers pour que l’illusion soit complète. »
« À l’affût de toutes les tendances le Château Bonne Entente ne recule devant rien pour innover et se démarquer. Le décor est de bois et le service est tout sourire. »
« La nouvelle terrasse-piscine-jardin-spa à l’aménagement très réussi, avec une belle exploitation de la matière horticole sur fond de montagnes. Partout: un décor à l’échelle humaine bien qu’imposant. »
« Le Château Bonne Entente est sans contredit un havre de paix implanté au beau milieu de la ville. »










Le Domaine de la Bonne Entente
Texte de : Mireille Soucy stagiaire 12 septembre 2005
Alors que Sainte-Foy n’était que terre d’agriculture, de grands espaces de forêt verte et propriété de congrégations religieuses, un homme, Le Colonel Jones avait des projets pour son exploitation.
Le Colonel Jones est né en 1876 d’une famille loyaliste de Montréal. Il fit un bref passage à l’Université McGill en sciences appliquées. Il servit son pays au sein de la CEF (Canadian expeditionary force) durant la Première Guerre mondiale. Il fut promu au rang de Colonel en 1917, à l’âge de 31 ans. Il garda ce titre le reste de sa vie. De plus, le Colonel Jones a participé à la rencontre entre Churchill, Mcdonal et Rosevelt au Château Frontenac,
C’est ainsi qu’en 1945, le Colonel Charles Hugh le Pailleur Jones, président de la Price Brothers, décide d’acheter deux fermes et les terres aux alentours pour y construire un domaine. Les terres de 120 acres qu’il avait achetées, s’étalaient du chemin Sainte-Foy au boulevard Hamel et de l’autoroute Duplessis à la rue Pie XII.
Le Colonel Jones possédait cinq compagnies réparties sur le territoire américain et européen, une à l’Est du Canada, au Nord Ouest Canadien, à l’Ouest Américain, en Angleterre et une en Europe.
Le Colonel Jones était reconnu comme étant la sommité mondiale dans le domaine des pâtes et papiers. C’est pour cette raison que lors de son embauche chez Price Brothers (maintenant Abitibi Price), Le Colonel a demandé qu’on lui construise une maison sur ses terres d’après les plans de ses architectes et de ses ingénieurs. La Price Brother a pris soin de mentionner, vu l’état de santé du Colonel, qu’il devait travailler plus de deux ans pour eux afin que la maison lui appartienne et qu’il puisse la léguer à ses descendants. Le Colonel était en chaise roulante depuis plusieurs années et il avait appris par les médecins que les années lui étaient malheureusement comptées.
Il y a eu plusieurs controverses entourant le Colonel Jones, puisque celui-ci était le premier anglais de compagnies d’importance à faire accéder des Canadiens-Français à des postes cadres. Ainsi, les autres Anglais disaient de lui, qu’il était un traître de sa race. Lorsqu’il prenait la parole publiquement, afin de faire taire les dires à son sujet : « Je n’ai qu’un principe, tu ne peux pas te développer, si les gens de ta place ne se développent pas avec toi. ».
L’architecture de la maison du domaine est construite selon les tendances du milieu artistique des années 40, mais aussi à l’image de l’homme qui le fit construire. La maison fut construite dans un style d’inspiration Québécoise.
En 1947, la construction du domaine fut terminée. Le Colonel Jones nomma son domaine « Le Domaine de la Bonne Entente ». Il l’appela ainsi puisque le Colonel Jones disait « Bonne Entente » au lieu de « Bonjour ». C’était aussi une façon de montrer l’union entre les deux grandes races du Canada, c’est-à-dire les Anglais et les Français.
La Maison fût conçue selon le principe des anciennes maisons québécoises. Le domaine possédait plusieurs salons privés et salles à manger pour diverses occasions. Il fit construire une piscine à l’arrière de son domaine et un étang à l’avant. Il voulait un étang parce qu’il était un mordu de pêche mais étant en chaise roulante, celle-ci lui empêchait quelques déplacements. Ainsi, avec un étang en face de son domaine, il pouvait pêcher quand il le voulait. Ce petit lac était et est toujours alimenté par la rivière souterraine de Sainte-Foy.
Malheureusement, le Colonel Jones ne pu profiter longtemps de ce magnifique domaine car Le Colonel Le Pailleur Jones décéda en 1948.
En 1948, suite à la mort de leur père, les cinq enfants eurent chacun une compagnie mais, le Colonel Jones avait pris soin de spécifier qu’il voulait que le domaine de la Bonne Entente soit à la disposition de tous ses descendants qui viendraient à Québec. C’est pourquoi, chaque enfant devait participer monétairement à son entretien. Par contre, les enfants ne voulaient plus payer leur part et ne voyaient pas l’importance de garder ce domaine.
C’est ainsi, qu’en 1948 les 5 enfants acceptèrent de mettre le domaine en vente et de séparer la vente en cinq. Mowbray Jones, toutefois, ne le faisait pas de gaieté de cœur, puisqu’il était très proche de son père et il partageait les mêmes principes familiaux que lui.
Après peu de temps, ils eurent un offre d’achat de 200 000$ pour le domaine, ce qui représente environ 10 million de dollars aujourd’hui. Cette offre a été faite par une congrégation religieuse de Ste-Foy car, à cette époque il n’y avait que les compagnies et les religieux qui avaient les moyens d’acheter de telles propriétés. Les cinq enfants acceptèrent l’offre et passèrent chez le notaire pour effectuer la vente.
Cependant, ils se virent refuser la vente, puisque la ville de Sainte-Foy avait passée une loi, dans les années 30, interdisant aux religieux d’acheter ou de se faire donner toutes propriétés dû au fait que les religieux possédaient déjà 75% des propriétés de Ste-Foy et qu’ils ne payaient aucune taxe à la ville. Le seul à connaître cette loi était Mowbray Jones car, il vivait au Québec. C’est pourquoi, chez le notaire, Mowbray Jones sorti 160 000 dollars en coupure de 100 dollars. Il en fit 4 paquets égal de 40 000 dollars et il les déposa devant chacun de ses frères et sœurs. Il leur dit simplement : « c’est moi qui vous achète », ils acceptèrent.
Par la suite, il fallait séparer les biens que contenait le domaine. Cependant, le Colonel Jones avait pris soin de noter dans son testament que tout ce qui appartenait au domaine, aménagement et décoration devaient rester au domaine. Seul les effets personnels du Colonel Jones seraient séparés. La séparation des biens se fit dans la salle de bal du domaine de la Bonne Entente et elle était contrôlée devant 3 notaires. Le plus vieux étant Mowbray Jones, il fût le premier à choisir. Il ne pris qu’une seul chose, la bague avec les armoiries de la famille Jones et le Pailleur1. Il respecta aussi un autre vœux de son père c’est-à-dire garder le chauffeur, la gouvernante et l’infirmière jusqu’à leur mort. C’est ainsi, qu’en 1948, Mowbray Jones devient le seul et unique propriétaire du domaine de la Bonne Entente. [1]
C’est en 1949, que le domaine de la Bonne Entente devient le Château Bonne Entente. Mowbray Jones avait décidé d’en faire un hôtel. Il nomma le chauffeur, Monsieur Bastien, premier directeur de l’hôtel.
À ses débuts, le Château Bonne Entente avait 12 chambres, 1 salle à manger pour 35 personnes, 1 salle de réunion pour 12 personnes, 1 salle de bal de 50 personnes, 1 salle privée pour 8 personnes, 2 bureaux, 1 salon foyer, une véranda fermée avec foyer pour 100 personnes et une serre. La salle à manger portait et porte toujours le nom Le Pailleur en l’honneur de la femme du Colonel Jones. Le Pailleur était son nom de fille. Quelques années plus tard, ils firent construire une aile du côté Est du manoir, ainsi que quelques unités de motel à l’arrière.
Pour se faire connaître et faire une mise en marché, Monsieur Bastien se promenait dans le Vieux Québec ainsi qu’à l’aéroport avec la Cadillac noire du Colonel et une pancarte disant : « Need a room, follow me ». Cette méthode fonctionnait très bien car, lorsque les gens voulaient une chambre, ils n’avaient qu’à klaxonner et suivre Monsieur Bastien ou monter dans la voiture à l’aéroport jusqu’au Château Bonne Entente. En plus, Mowbray Jones a fait connaître le Château Bonne Entente avec ses connaissances personnelles et de compagnies. Outre les manières peu traditionnelles et les contacts de Monsieur Jones, ils font de la publicité en mettant l’accent sur le décor et l’expérience à vivre au château. C’est pourquoi, la publicité est orientée dans ce sens et le slogan qui est mis en marché L’endroit avec une atmosphère représente bien cette expérience.
Monsieur Bastien dans un accident mourût sur la route de l’aéroport en 1951, alors qu’il allait chercher des clients.
Le deuxième directeur du Château Bonne Entente, nommé en 1951, fut Monsieur Marcel Roberge. Monsieur Roberge et son épouse Violette avaient leur appartement à l’hôtel pour y vivre, dans l’actuelle réception.
Le développement du Château Bonne Entente s’est fait par Mowbray Jones de 12 chambres à 100 chambres en formant une compagnie qu’il nomma Corporation Glencannon en hommage à un grand ami avec plusieurs actionnaires incluant Monsieur Marcel Roberge, Irving etc. Plus l’immense terrain se réduisait pour faire du développement résidentiel et commercial (rue Jones, rue Le Pailleur, rue du Château etc.) plus l’hôtel s’agrandissait et la compagnie Glencannon achetait d’autres terres (Parc Colbert, Parc Jean-Talon, Terrain de l’actuel S.A.Q. etc.)
Dans les années 1960, il fit construire une salle de 15 personnes et 4 salles de 12 à 50 personnes et il ajouta 20 chambres, suite à la signature d’un contrat avec les services juridiques fédéraux afin de permettre de donner des cours de français aux juges anglophones et ce durant 10 ans, la tradition « Bonne Entente » se poursuit. La salle de bal de 50 personnes située au sous-sol a été nommé Barachois avec l’accord de Mowbray Jones. Barachois était le nom de la ville où Monsieur et Madame Roberge avait possédé un hôtel. La salle de bal est aujourd’hui une garderie. Les Roberge ont eu des enfants dont l’un d’eux a été l’un des plus grand hôtelier au Canada, Fernand Roberge aujourd’hui sénateur, 3ième génération d’hôtelier.
De plus, dans les années 60, le château tente d’accentuer l’offre de services au niveau des réceptions et banquets; la publicité présente alors l’endroit comme lieu de grand chic offrant un service digne des grands hôtels. Le château prendra de l’expansion en 1969, alors que la salle à manger et le bar-restaurant situés à l’arrière du manoir seront érigés.
Monsieur Marcel Roberge a été directeur du Château Bonne Entente pendant plus de vingt ans.
Pour le remplacer à la direction, suite à sa retraite, Monsieur Roberge avait référé un de ses amis Anthony Fleming. Monsieur Marcel Roberge avait connu Monsieur Fleming parce que celui-ci résidait à l’hôtel et il avait un bureau, à cause de la grève de la Domtar. C’est ainsi qu’en 1973, Anthony Fleming fut nommé directeur général, le troisième dans l’histoire du Château Bonne Entente. Vers la fin des années 1970, le château est composé de 102 chambres et offre tous les services nécessaires à la tenues de congrès d’envergure. La clientèle se divise entre clientèle d’affaire et touristique. Il opéra l’hôtel durant 5 ans jusqu’en 1978.
Le 4 juillet 1978, Michel Bélanger est nommé le quatrième directeur général du Château. Monsieur Michel Bélanger, 4ième génération d’hôtelier, travaillait au Château depuis décembre 1974. Il mit en œuvre des projets de rénovation et d’amélioration. Il en devient actionnaire avec Monsieur Mowbray Jones et achète les actions de Monsieur Fernand Roberge de Glencannon corporation propriétaire du Château, hôtel au Vermont et Maritime. Monsieur Michel Bélanger, en 1982-1983 fera une nouvelle mise en marché pour l’hôtel, il changera le logo2, pour celui connu aujourd’hui soit les canards et c’est en 1987 que l’appellation « L’Autre Château » sera mise en marché. Ce slogan vient du fait que lorsque les directeurs du Château Bonne Entente et Frontenac (Monsieur Gustav Balmater) se parlaient, ils s’appelaient ainsi.
En 1986, le Château Bonne Entente est acheté par Monsieur Hervé Pomerleau à la corporation Glencannon.
En 1987, le groupe Pomerleau décide de faire des agrandissements et rénovations majeures de l’hôtel amenant l’hôtel à 165 chambres et 25 salles de réunion. De plus, la clientèle visée se précise davantage pour devenir une clientèle corporative et d’affaire sans négliger la clientèle touristique.
De 1987 à 1990, le Château Bonne Entente se démocratise et décide de nommer les salles et les suites aux noms de personnalités sportives et culturelles vivantes (Guy Lafleur, René Simard, Gaétan Boucher, Gabrielle Roy etc.) .
Suite à la nomination de Monsieur Michel Bélanger, directeur hôtelier, construction et développement du groupe Pomerleau, Monsieur Jean Langlois devient le cinquième directeur suivi de Monsieur Antonio Soares comme sixième directeur.
Michel Bélanger quitte le Château Bonne Entente après 18 années.
Monsieur Alain April, 4ième génération d’hôtelier, fils de réputé hôtelier du Bas-St-Laurent, est entré à l’emploi du Château Bonne Entente en 1991 et en a pris la direction générale en 1994.
Vers la fin des années 90, on oriente le marketing vers l’ambiance d’un bureau à la maison. En 1999, des travaux d’agrandissement débutèrent afin de mettre encore une fois l’évidence sur la vocation affaire des lieux. Ils ajoutent 32 chambres et plusieurs salles de banquet. La réception fut également réaménagée afin d’offrir un service plus personnalisé à chacun des clients. De plus, le relaxarium est aussi agrandit et plus vaste.
Avec l’implication de Monsieur Dutil de groupe Canam Manac avec Monsieur Hervé Pomerleau du groupe Pomerleau, 2 grandes familles québécoises et premières compagnies au Canada dans leur secteur, Monsieur Alain April développe, agrandit, rénove le Château Bonne Entente avec les nouvelles tendances boutique, villégiature avec centre de santé et amène LE Château dans une classe internationale.
Le Château Bonne Entente a été le témoin et l’organisateur de nombreux événements au cours des 50 dernières années entre autre :
- Formation du partie Québécois dans la salle Barachois avec Monsieur Lévesque, Morin et compagnie.
- Mariage de :
- Monsieur Jean Béliveau
- Monsieur Patrick Roy
- Fille de Jean-Paul Lemieux, celui-ci a d’ailleurs fait une toile représentant la réception du mariage à l’hôtel (Les noces de Juin).
- Résidence officielle de :
- Gouverneur Général
- Guy Lafleur
- Madame Céline Dion
Ceci termine l’historique d’un hôtel qui a connu plusieurs transformations et changements depuis sa construction. Cet hôtel fait partie de l’histoire de Ste-Foy et il démontre l’ambition sans frontière de nombreux hommes et femmes du Québec. Maintenant, lorsque vous passerez sur l’autoroute 40 à la hauteur de l’autoroute Duplessis, dites-vous que vous roulez présentement sur le terrain du domaine de la Bonne Entente.
Cet hôtel a changé la vie de bien des gens, il a fait vivre de beaux moment et a été le tremplin de nombreuses passions pour plusieurs.
Merci aux ; Colonel Charles Hugh Le Pailleur Jones, Mowbray Jones, aux familles propriétaires, aux directeurs généraux et aux employés.
[1] Les 3 bouts de flèche représente les Jones & le Pailleur. Ensuite, la flèche tenu par une main représente l’aide que la famille Jones a donné à cinq grandes batailles. C’est le premier logo du Château Bonne Entente fait par Monsieur Roberge.