Anne Magnan épouse Jean Gauvin en 1665. Les trois premiers enfants du couple sont baptisés à Silleryet six des spets survivants sont baptisés à l’Ancienne-Lorette entre 1766 et 1694.
La route Jean-Gauvin et le chemin Jean-Gauvin sont les deux segments d’une même voie qui marquait autrefois la séparation entre la seigneurie de Gaudarville, à l’est, et les seigneuries de Bélair et de Maur, à l’ouest. Le toponyme perpétue le souvenir de l’ancêtre des Gauvin d’Amérique, Jean Gauvin (vers 1643-1706), originaire du Poitou. Débarqué à Québec vers 1662, il épouse trois ans plus tard Anne Magnan (vers 1649-1713), originaire de Paris. Ils auront dix enfants dont trois fils qui propageront le nom des Gauvin. Jean Gauvin exploitera plusieurs terres, notamment sur la côte de Sillery. Vers 1673-1674, il demeure à Champigny, à l’endroit où le ruisseau Gauvin se jette dans la rivière du Cap Rouge. Plusieurs de ses enfants seront baptisés dans la chapelle de la mission huronne de Notre-Dame-de-Lorette (L’Ancienne-Lorette). Il sera d’ailleurs inhumé dans le cimetière de L’Ancienne-Lorette. C’est sur la terre de Champigny que s’installeront ses fils Étienne (1676-1744) et Pierre (1684-1756).
Anciens toponymes
Le chemin Jean-Gauvin portait autrefois le nom de Grande Ligne Légaré, lequel a été remplacé par route Ferland le 17 juillet 1954. Par « Grande Ligne », on voulait sans doute désigner la limite entre deux terres ou deux territoires; les noms Légaré et Ferland faisaient probablement référence à des familles établies dans le secteur. Quant à la route Jean-Gauvin, elle était connue avant 1970 sous le nom de route de Cap-Rouge, car elle menait à Cap-Rouge.