Bouillé Jean – Né le 31 juillet 1729 à Richemont (aujourd’hui Cherves-Richemont en Charente), près de la ville de Cognac, Jean Bouillé vint en Nouvelle-France en 1750 comme recrue dans les Troupes de la Marine. Il quitte Port Louis le 30 juin 1750 pour se rendre à Québec sur le navire La Catin. Pendant son séjour à Québec, il apprend le métier d’armurier et il participe à la guerre de la Conquête entre 1752 et 1760 dans le secteur de l’Acadie.

Suite à la capitulation de la Nouvelle-France (1760), Jean Bouillé revient à Québec pour se marier à Sainte-Foy le 24 novembre 1760 avec Élisabeth Sincennes, une jeune acadienne, de Port Royal.

À compter de 1762, Jean Bouillé et Charles Raymond, son beau-frère, s’installent dans le moulin du seigneur Louis Fleury de la Gorgendière (près de la rivière à Bélisle). Le 13 février 1769, Charles Bélisle leur vend une terre de deux arpents de front sur quarante arpents de profondeur au premier rang de la seigneurie de Deschambault. En 1795, pour assurer ses vieux jours, Jean Bouillé et Elisabeth Sincennes, son épouse, font donation de cette propriété à Louis Bouillé, leur fils, qui désire contracter mariage avec Marie-Françoise Mayrand. Et le 5 janvier 1826, Louis Bouillé et Marie-Françoise Mayrand, son épouse, font donation de leur propriété à Louis-Narcisse Bouillé, qui désire contracter mariage avec Marie-Anne Arcand. Et le 20 janvier 1854, Louis-Narcisse Bouillé effectue une donation en faveur de Zéphirin Bouillé, son fils, et ce dernier épouse Henriette Saint-Amant le 23 janvier 1855 à Deschambault. Lors de l’entrée en fonction du cadastre officiel de la paroisse de Deschambault, en 1879, Zéphirin Bouillé possède le lot cadastral numéro 100, mesurant deux arpents de front sur 40 arpents 5 perches de profondeur. Cette terre est située au premier rang de la paroisse de Deschambault à l’intersection de la route connue sous le nom de la route des Bouillé (du côté est).

Source : La terre ancestrale des Bouillé à Deschambault (1769)