HOLLAND, Samuel, né en 1728, originaire de la ville de Nimègue, province de Gueldre au PAYS-BAS. En 1745, il s’enrôle dans les armées hollandaises. Le 31 août 1749, Samuel Holland épouse Gertrude Hass dans son village natal. En 1754, il immigre en Anglelerre afin d’obtenir une promotion dans l’armée. En 1755, Samuel Holland devient lieutenant du régiment Royal American puis passe au Canada lors de la guerre de Sept Ans.

Au terme des hostilités, il rentre en Angleterre pour présenter aux autorités britanniques un projet d’arpentage des terres de l’Amérique du Nord britannique. En 1764, il est de retour à Québec à titre d’arpenteur général suite à nomination du 6 mars précédent. Le 13 août de la même année, Samuel Holland est nommé au Conseil de Québec.

C’est aussi vers la même année qu’il rencontre Marie-Josephte Rollet qui allait devenir sa compagne jusqu’à ça mort. Marie Rollet, née en 1741, était la fille de François Rollet et de Thérèse Grenet. Elle devient officiellement son épouse vers 1772 alors que le couple a sept enfants. Entre 1764 et 1780, Samuel Holland parcourt de nombreuses régions du nord de l’Amérique pour effectuer des arpentages, dresser des plans et écrire des descriptions de voyages. Vers 1777, il rentre à Québec puis est nommé conseiller législatif en 1779.

Établi à Sainte-Foy où il possède une résidence bourgeoise. Samuel Holland décède à cet endroit le 27 décembre 1801. À la suite de ce décès, sa veuve et ses enfants vont s’établir sur les propriétés qu’ Holland avait acquises à l’Île-du-Prince-Édouard.

Source : (DBC, vol. 5, p. 408) (DGC, vol. 1, p. 758-759) (Petites choses de notre histoire, vol. 1, p. 120) Les Européens
au Canada des origines à 1765 – #412 – Marcel Fournier.

NOTE : Selon le DBC, on y situait Samuel Holland par erreur à Sainte-Foy. Bien que le Dictionnaire biographique du Canada indique qu’il avait et habitait une résidence bourgeoise à Sainte-Foy, il aurait été plus précis d’écrire sur le chemin conduisant à Sainte-Foy, aujourd’hui où se trouve le parc Samuel-Holland, près de l’avenue Saint-Sacrement. C’est un peu la même raison pour laquelle on désigne la seconde bataille des plaines d’Abraham Bataille de Sainte-Foy. On considérait peut-être que la partie de la banlieue du côté du chemin Sainte-Foy, c’est-à-dire le territoire compris entre la ville fortifiée ainsi que le faubourg Saint-Jean-Baptiste, s’il existait, et la limite de la seigneurie de Sillery faisaient partie de Sainte-Foy.