Qui étaient les premiers habitants de Sainte-Foy ? Ces familles françaises, issues principalement des régions de Normandie, de Bretagne et du Poitou, ont traversé l’Atlantique dans l’espoir d’une vie nouvelle, loin des guerres, des famines, et des impôts écrasants de l’Ancien Régime.
Arrivées entre le milieu et la fin du 17ᵉ siècle, elles se sont installées à Sainte-Foy, séduites par ses terres boisées et sa proximité avec Québec. Ce territoire, concédé en seigneurie, offrait un potentiel prometteur, mais demandait un travail acharné pour le défricher et le cultiver.
Le quotidien des pionniers
- Logement : Les premières maisons, de simples cabanes en bois rond, étaient construites rapidement pour affronter les rudes hivers québécois. Plus tard, elles furent remplacées par des maisons de pierres ou de colombages, adaptées au climat.
- Travail agricole : Le blé, les légumes et les plantes médicinales dominaient les cultures, tandis que les colons apprenaient à s’adapter aux hivers longs et aux saisons de croissance courtes.
- Religion : La foi catholique était au centre de leur vie. Chaque famille assistait à la messe dominicale, et le curé jouait un rôle important dans l’organisation sociale.
- Solidarité : Les voisins s’entraidaient pour les corvées les plus ardues, comme défricher les champs, ériger des bâtiments ou récolter les moissons.
Des défis constants
- Les maladies, comme la variole, représentaient un danger constant, en l’absence de soins modernes.
- Les hivers rigoureux imposaient des réserves alimentaires suffisantes sous peine de famine.
- Les tensions avec certaines nations autochtones exigeaient vigilance et parfois construction de fortifications.
Un héritage vivant
Ces pionniers ont transmis leurs savoir-faire, leurs coutumes et leurs noms à travers les générations. Encore aujourd’hui, Sainte-Foy porte la marque de ces familles qui, malgré les défis, ont bâti une communauté résiliente et prospère.